J’ai profité de mes vacances pour lire plusieurs livres, mais il y en a un qui m’a particulièrement touché : Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa.
Je ne connaissais pas cette auteure. C’est le bouche à oreille qui m’a décidée à acheter son livre. Personnellement, j’éprouve toujours une certaine réticence à lire un livre de plus de 400 pages : la peur de ne pas accrocher et que cette lecture devienne plus une corvée qu’un plaisir ? D’autre part, je reste souvent fidèle à mon genre littéraire préféré : le polar.
Donc, là je me suis lancée un défi !
Et quel bonheur de lire cette histoire de ce jeune homme qui se sait condamné et qui part dans un périple dans les Pyrénées. Il ne souhaite pas vivre sa maladie dans un hôpital et décide de quitter ses proches pour vivre une fin de vie différente. Il passe donc une petite annonce pour trouver un partenaire de voyage. C’est une jeune femme qui répond et qui va l’accompagner dans ce voyage particulier. Cette femme va s’épanouir et se redécouvrir au fil du récit. Ayant vécu un passé difficile, elle va peu à peu retrouver goût à la vie et permettre à cet homme de vivre sa dernière histoire dans l’amour et la sincérité.
Ce roman raconte une histoire pleine d’authenticité. Sans en faire trop, l’auteure s’efface pour nous laisser vivre avec eux, une vie simple, avec ses petits rituels (comme la méditation ou tout simplement boire un thé ensemble) mais aussi la routine du quotidien en camping car et d’un confort spartiate. Elle décrit également des paysages de montagnes ou de mer qui nous font voyager.
La situation dramatique s’intensifie au fil du roman mais à la descente aux enfers du héro, s’oppose l’épanouissement grandissant de l’héroïne. La fin nous fera verser une petite larme : de tristesse ou de bonheur ?
Je vous conseille donc ce roman, qui finalement malgré sa longueur, si lit très vite !
Si vous le connaissez déjà, qu’en avez-vous pensé ?
A bientôt, pour de nouvelles aventures littéraires.

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