Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet qui me concerne et m’attriste : les fins de carrière difficiles.

Pour beaucoup de séniors en entreprise, la fin de carrière n’est pas synonyme de tranquillité. Alors qu’on aimerait se poser un peu, ne plus courir sans savoir après quoi, nos responsables ne le voient pas de cet œil. On pourrait en profiter pour former la nouvelle génération, avoir des temps sans productivité ou sans stress. Mais, non.
On nous demande non seulement de former, mais de se former encore, de produire et de prouver chaque année que l’on travaille bien, mais si cela fait plus de trente ans qu’on apporte ces preuves.
Certains entre alors en résilience, ce terme si souvent employé pendant la période du COVID et qui signifie qu’il faut tenir coûte que coûte même si les conditions de travail ne sont pas bonnes, même si l’âge de la retraite s’éloigne. Ils n’ont plus forcément de motivation, mais font leur travail, par habitude, sans réel plaisir.
D’autres font le choix de ne pas accepter et partent vers autre chose sans savoir avec certitude de quoi sera fait le lendemain.
Certains subissent de la pression, du harcèlement, d’autres sont usés, fatigués par un travail physique qui n’est plus en adéquation avec l’âge.
Certains vont compter les années, les mois, les jours…
Certains sont « mis au placard » avec un bon salaire mais pas de travail, aucune estime. Ils se sentent au mieux inutiles, au pire, oubliés. Et là, c’est la santé mentale qui défaille.
Oui, les fins de carrières difficiles existent, sont en augmentation et qui s’y intéresse ?
Comment voyez vous votre fin de carrière ?
Laisser un commentaire